Le jeûne

Publié le par eveil-de-la-conscience

Le jeûne hydrique

Clarté, légèreté, guérison

J'aborde ici le sujet du jeûne que j'ai pratiqué depuis octobre 2016, et sur plusieurs années à chaque changement de saison. La première fois 6 jours en octobre 2016, puis 4 jours en mars 2017, 4 jours en juin et 5 jours en septembre, etc... C'est l'occasion pour moi de rassembler quelques amies pour la motivation et aussi pour le plaisir de passer cette pause alimentaire de quelques jours en bonne compagnie !

Avant de commencer le jeûne, et pour éviter des désagréments (nausée, brûlures de l'oesophage), il est recommandé, lors de la semaine qui précède, de faire ce qu'on appelle une descente alimentaire, c'est-à-dire de supprimer progressivement certains aliments et diminuer les quantités. On commencera par supprimer la viande, la charcuterie, le pain, puis on enlèvera tout féculent, puis même les légumes cuits pour ne manger que des fruits et légumes crus la veille du jeûne.

Pour les personnes qui n'ont pas la possibilité de faire cette descente alimentaire, il est possible de faire une purge rapide juste avant le jeûne : cela consiste à boire une bouteille de jus de pruneau 75cl en 20mn, c'est un très bon laxatif et efficace pour débarrasser les intestins d'une trop importante charge. A savoir : lors du jeûne, l'intestin se met au repos complet et il n'y a plus aucune émission de selle.

Il est important également, lors de la descente alimentaire, de commencer à se mettre au repos, ceci pour éviter tout problème de vertiges ou de malaises désagréables ensuite. 

 

Quelques symptômes courants et normaux au début du jeûne 

Lors des 3 premiers jours, j'ai pu constater à chaque fois les mêmes symptômes, et ceux-ci diminuant à chaque nouveau jeûne (l'organisme qui au début vivait une sorte de privation s'habitue de plus en plus à cette pause curative !). Ces symptômes sont en général peu nombreux et très passagers :

Grosse fatigue : un matin au lever (2ème ou 3ème jour), sensation de fatigue intense et de lourdeur généralisée. Tout mouvement demande un effort et même la toilette est vécue comme pénible... ouf cela ne dure pas toute la journée !

palpitations cardiaques : de temps en temps le coeur se met à battre la chamade. Ce n'est absolument pas douloureux mais il vaut mieux le savoir car cela peut surprendre et inquiéter. Ce phénomène peut durer plusieurs minutes et se présenter plusieurs fois, la nuit comme dans la journée lors des 3 premiers jours.

courbatures / état fébrile : pendant la nuit ou un matin en vous réveillant, sensation de fièvre ou d'état grippal avec douleurs dans les membres. C'est bon signe, la détox est en cours ! Cet état ne dure pas, se reposer et boire beaucoup.

sommeil perturbé : il peut arriver que les nuits soient plus agitées, le sommeil moins profond, l'organisme étant au repos et ayant peut-être moins besoin de dormir. Ceci n'a pas beaucoup d'incidence sur la journée. Rester au calme et s'oxygéner si possible.

sensation de faim : cette sensation de faim s'assimile plus à un manque psychologique plutôt qu'à une réelle faim. Des envies peuvent traverser l'esprit et titiller le désir, mais ce n'est pas un vrai besoin de manger. Très vite l'attention peut être portée ailleurs.

 

Recommandations 

S'hydrater : Pendant ce jeûne hydrique, j'apprécie de plus en plus de boire uniquement de l'eau et en quantité importante (l'urine étant plus foncée, les reins sont mis à contibution pour ce nettoyage intérieur !). Il est possible aussi de boire des tisanes bio et sans sucre, du bouillon de légumes, eau chaude, etc...

Exercice physique : Il est important de bouger un peu et de s'oxygéner en s'octroyant quelques petites balades dans la nature. C'est l'occasion de se ressourcer sainement. Pendant le jeûne il est normal de perdre quelques kilos et de petits exercices physiques permettent aux muscles de garder leur tonicité.

La reprise alimentaire : celle-ci se fera évidemment très progressivement et par des repas légers. Pour ma part, mon attirance revient toujours pour le cru : légumes en crudités le soir, et des fruits le midi, hmmm miam ! Lors de ma dernière reprise alimentaire, je n'avais vraiment pas envie de manger. J'ai donc commencé par un jus de fruits et légumes, puis mon estomac s'est réveillé et l'appétit est revenu.

 

Les bienfaits du jeûne 

Là encore, je parle des effets constatés sur moi-même, chacun pouvant ressentir des résultats différents. Bien que je ne sois pas en surpoids, le jeûne me permet de retrouver une légèreté physique et relance mon dynamisme et ma vitalité. Au fur et à mesure, je me suis aussi désaccoutumée des gourmandises sucrées, du fromage, du pain, de l'envie de viande, et cela a eu une répercussion très nette sur la digestion et également sur le plan émotionnel. Sans proscription totale, je peux prendre plaisir à certains petits écarts mais je reviens de plus en plus facilement à mon alimentation idéale : les fruits et légumes crus ou cuits. 

Si vous êtes tenté de vivre cette aventure, osez vous lancer ! Seul ou accompagné, le jeûne est accessible à tous et ramène progressivement vers plus de santé, vers plus de naturel et de bien-être ! Vous pouvez également jeûner une journée par semaine ou quinzaine, ou ne manger que le soir un repas très léger sur plusieurs jours, etc... Quelle que soit la méthode, votre choix portera ses fruits !

 

La nourriture pranique... 

Il m'est arrivé pendant ou au sortir du jeûne de me sentir nourrie par de bonnes odeurs de nourriture (sans avoir l'envie de manger l'aliment à l'origine de l'émanation), ou encore des odeurs de la nature (parfum de fleurs, sous-bois...). J'ai découvert ce plaisir à me délecter de certains effluves... De même, la joie et le bien-être ressentis en compagnie de personnes avec lesquelles on se sent bien, représentent assurément une nourriture essentielle pour le coeur très, sans oublier les pensées positives d'amour, de paix et de joie cultivées en conscience dans l'esprit.

S'il m'est donné de poursuivre le jeûne sur une plus longue durée (sans maltraiter mon corps ni provoquer des carences), je pense que j'aimerais développer cette capacité à me nourrir autrement. Des précurseurs nous montrent la voie : Henri Monfort, Isabelle Hercelin, Elyna Rouelle et bien d'autres aujourd'hui !

Ne sommes-nous pas avant tout des êtres de lumière dans nos corps ?

Marie-José

Identifiée sur annuaire thérapeutes

Publié dans Expériences de vie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Très intéressant article Marie-José ! Merci beaucoup car il éclaire ce que je vis aujourd'hui au troisième jour de pause alimentaire. Notre corps est une merveilleuse organisation !!♥
Répondre